Avez-vous déjà remarqué l’effet de ces quelques mots sur nos enfants ?

Notre petite tête blonde (ou brune ou rousse ça dépend 😜) rentre dans tous ses états, dans une colère noire ou en gros pleurs parce que … un copain ne lui a pas prêté son jouet ou n’a pas voulu jouer avec lui ! On veut dédramatiser, le calmer et on prononce la phrase interdite « c’est pas grave ». Mais au lieu d’arranger les choses, on a lâché une bombe, c’est pire ! Ca veut dire quoi tout ça !?! Ce sont pourtant des mots que l’on voulait apaisants…
En les disant, on ne reconnaît pas son ressenti, sa souffrance. Parce que, oui, pour nous ce n’est vraiment pas grave, mais pour lui, dans SON monde d’enfant, c’est très grave! Alors en lui disant le contraire, c’est comme si on lui disait que c’était faux de ressentir ça, qu'il a tord, on nie son émotion. Et ça le touche encore plus !
Bon c’est bien joli tout ça, alors on fait quoi ? On valide son émotion, du style « ah ben je vois bien que ça te rend très triste/en colère, raconte-moi ce qui s'est passé ». Autrement dit, on montre de l'intérêt à ce qui se passe en lui plutôt que de vite essayer de le faire oublier. Alors je vous vois déjà penser, marre de ces trucs d'émotions, les accueillir et tout le bla-bla mais ce truc-là, il MARCHE DU TONNERRE !! Testé et approuvé personnellement 😉
Idem quand il tombe, se fait mal et pleure. Il arrêtera beaucoup plus vite de pleurer, si vous lui dîtes « aïe, ça fait mal ça, tu veux que je souffle ?» plutôt que « mais c’est rien, ça va passer »
Belle semaine à tous ☀️